• Comme beaucoup de collègues, je me suis lancé aussi dans MHM  (Méthode Heuristique de Mathématiques) avec ma classe de CM1CM2.

    Pour les problèmes de la série 1, par souci d'économie de photocopies, j'ai regroupé les problèmes sur 4 pages.

    Je distribue les problèmes page par page et les élèves découpent au fur et à mesure leur problème, le reste de la page restant dans la pochette.

    PROBLEME 1 CM1

    PROBLEME 1 CM2


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  • Domaine : Mathématiques

    Compétences : Calculer avec des nombres entiers, mentalement, de manière exacte, en utilisant des stratégies adaptées aux nombres en jeu.
    Domaine du socle : 4

    Niveau : cycle 2, utilisable aussi en cycle 3 (CM1) en début d'année.

    Attendu de fin de cycle : Calculer avec des nombres entiers

    Nombre d'élèves : jusqu'à 28

    Matériel : cartes à imprimer ici

    Déroulement du jeu : Toute la classe joue. On distribue une carte au hasard par élève. Chaque élève doit bien mémoriser sa carte.

    Jeu sur les additions 

     

     

     

     

     

     

     

    Le premier joueur commence par annoncer ce qui se trouve en bas de sa carte, en noir : 9 + 8

    Tous les autres élèves cherchent une réponse possible sur le haut de la carte en bleu. La seule réponse possible dans le jeu est : 17

    Le joueur qui a cette carte, annonce à son tour ce qu'il a en bas de sa carte, en noir : 12 + 6.

    C'est le joueur qui a la carte avec en haut, en bleu 18 qui a maintenant la main et qui va annoncer 14 + 5.

    Le jeu se termine quand tout le monde est passé.Le jeu est fait pour 28 élèves. Si vous avez moins de 28 élèves, 2 solutions :

    - vous distribuez moins de 28 cartes,

    - vous distribuez à certains élèves 2 cartes.Le but est, bien entendu, d'aller le plus vite possible.

    • Différenciation : Certaines cartes sont plus faciles, vous pouvez choisir les cartes à l'avance pour les élèves en difficultés. Autre type de différenciation : les élèves qui ont des difficultés, peuvent avoir certaines tables d'addition à côté d'eux.

     


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  • Pour étudier ce roman et afin de tenir compte des différences de lecture entre chaque élève, je me suis grandement inspiré de Patrick Joole "Lire des récits longs". Cet ouvrage explique très clairement comment faire lire à tous les élèves des œuvres intégrales en classe.

    Emile et les détectives

    Comment j'ai procédé avec ma classe de CM1CM2?

    A chaque séance, les élèves avaient le choix entre 3 ou 4 itinéraires différents. Le principe que développe Patrick Joole, c'est de proposer des itinéraires différents de lecture ce qui permet à chaque élève d’aller jusqu’au bout du livre tout en ne lisant pas le même nombre de pages ou la même quantité de texte.
    Suivant les itinéraires, il y a présence ou non de résumés. L'enseignant peut lire certains extraits suivant les difficultés des élèves.
    En principe, l'itinéraire 1 est fait pour les excellents lecteurs autonomes, l'itinéraire 2 pour les élèves qui rencontrent des petites difficultés de lecture, l'itinéraire 3 pour les élèves qui rencontrent des difficultés importantes de lecture, et enfin l'itinéraire 4 pour ceux qui déchiffrent à peine.
    Il est important d'expliquer les itinéraires aux élèves mais il est nécessaire aussi de laisser les élèves choisir eux-mêmes leur itinéraire. Ils pourront changer à la séance suivante.
    Pendant la lecture (environ 20 minutes), il faut exiger le silence total.
    J'accepte que les élèves s'installent où ils veulent dans la classe.

    Entre 2 séances, il y a des séances collectives de rappels du récit (entre 5 et 10 minutes).

    Cette étude se fait sur 8 séances soit sur 2 à 3 semaines maximum.

     

    Télécharger les itinéraires.

    A la fin du roman, je leur fait passer ce petit questionnaire tout simple : questionnaire


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  • Cette année, je me suis inspiré du travail de réflexion de Benoit Wautelet que l'on peut retrouver sur son excellent blog : Chouette le niveau baisse.

    Benoit Wautelet, formateur d'enseignants en langue française en Belgique, propose plusieurs pistes pour enseigner les homophones grammaticaux.

    1. Ne pas enseigner les homophones en les opposant mais en les isolant.

    2. Identifier les homophones qui posent problème aux élèves à l'aide d'une de deux méthodes suivantes : le recueil des erreurs dans les écrits spontanés des élèves ou la dictée diagnostique.

    3.Travailler à partir de la classe du mot.

    4. Éviter les exercices à trous proposés généralement à la fin de la “découverte” des homophones. Il estime que ces exercices laissent trop de place au hasard (une chance sur deux de répondre correctement!). Ils ne démontrent en rien l'apprentissage de l'élève. Un exercice d'écriture adapté de ces exercices à trous est à valoriser : plutôt que de laisser un blanc à combler au lieu de l'homophone (“Ce matin , il part …. Paris pour assister … une conférence.”), on pourrait laisser les homophones dans la phrases et enlever le contexte immédiat. Les élèves devraient alors compléter la phrase (“Ce matin, il ………… à ……….pour …………………à ……. réunion”). Cela démontrerait leur maitrise orthographique des homophone étudiés.

    Début septembre 2017, dans ma classe de CM1CM2, j'ai donc recueilli, parmi les premières production écrites des élèves, les erreurs rencontrées dans l'écriture des homophones. Sans surprise, j'ai retrouvé les grands classiques des homophones grammaticaux.

    Pour les étudier, j'ai collecté, dans les textes de grammaire de Françoise Picot, les phrases dans lesquelles on rencontrait des homophones grammaticaux.

    On les écrivait ensuite, au fur et à mesure dans la fleur sur les homophones grammaticaux.

    La fleur est restée affichée toute l'année et tous les élèves pouvaient la consulter dès que le besoin se faisait sentir.

    Travail sur les homophones grammaticaux

    Voilà ce que cela a donné, une fois complétée :

    Travail sur les homophones grammaticaux

     

    Pour ceux qui veulent télécharger, la fleur non complétée, cliquez ici.


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